Les réalisations

MOA : Ataraxia et Crédit Mutuel Anjou
MOE : SABH (Architectes), Artelia (Structure), Techniques et Chantiers (Economiste) et Sicle (Paysagistes concepteurs)
Année : PRO en cours en 2021
Mission : Maîtrise d’œuvre complète
Surface Utile : 3 882 m²
Montant travaux : 15 800 000 € HT

« Une graine a germé au cœur du bâtiment du Crédit Mutuel, qui l’eut deviné ?
Le bâtiment est vivant ! Imperceptible derrière ces façades de briques harmonieuses, la nature a repris ses droits et s’étend depuis le cœur de l’édifice jusqu’aux terrasses.
L’histoire est encore confuse mais les spécialistes avancent une hypothèse. La graine aux origines mystérieuses serait restée en dormance pendant de longues années avant de germer et dévoiler ainsi une partie du mystère : les ateliers Cointreau ! La recette du délicieux breuvage contiendrait-elle des plantes issues de lointaines contrées ?
Une source anonyme révèle en effet que des voyages botaniques aux quatre coins du monde auraient été réalisés à l’époque où le bâtiment accueillait les ateliers Cointreau. Le mystère reste entier mais le monde végétal qui accompagne cette éclosion nous donne à voir un spectacle hors du commun. Le patio central, probablement l’épicentre de cette explosion végétale, offre une végétation luxuriante pleine de plantes encore inconnues qui s’installent dans tous les interstices possibles et confèrent à l’espace une ambiance exotique spectaculaire.
Cette végétation mystérieuse s’étend jusqu’aux espaces intérieurs de l’agora en révélant de nouvelles espèces à la fois extraordinaires et inféodées à ce lieu unique.
Un phénomène inexpliqué semble alors s’être produit, le végétal aux origines lointaines se serait progressivement effacé pour laisser la végétation locale s’implanter sur les hauteurs du bâti. Les experts sont formels, hormis l’arbre exceptionnel dominant la terrasse -une espèce d’oranger exotique encore non recensée- toutes les espèces végétales qui se sont répandues sur les toits sont locales et comestibles !
Les rumeurs vont bon train à Angers, certains employés du crédit mutuel, actuel propriétaire des lieux, n’hésitent pas à dire que c’est l’immeuble tout entier qui est vivant ! Une symbiose inédite entre le règne végétal et le règne des machines serait même soupçonnée dans le vieil alambic retrouvé dans la salle des alambics et installé dans le patio ! »